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Artisanat: une convention de 30 millions de dirhams pour doper les exportations

Le secrétariat d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, et la Maison de l’Artisan ont signé, ce jeudi 17 avril à rabat, une convention de partenariat avec le secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur, visant à promouvoir les exportations des produits de l’artisanat.

Lahcen Essaâdi, secrétaire d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Tarik Sadik, directeur général de la Maison de l’Artisan, et Omar Hjira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, ont signé, ce jeudi 17 avril à Rabat, une convention visant la promotion des exportations des produits de l’artisanat.

Portant sur un montant de 30 millions de dirhams, porte sur le développement de ce secteur à travers la formation et l’accompagnement des artisans, la simplification des procédures administratives pour des entreprises oeuvrant dans le domaine de l’artisanat (qui emploie plus de 2,6 millions de personnes), le renforcement de l’accès de leurs produits aux marchés étrangers, ainsi que la mise en place des plateformes numériques comme moyen de promotion et de commercialisation.

«Cette convention va permettre de dynamiser un secteur dont les exportations ont atteint une valeur de 1,6 milliard de dirhams en 2024. L’objectif est de développer ce chiffre et de soutenir les artisans, les coopératives et les entreprises marocaines d’artisanat pour renforcer leur présence sur les marchés internationaux», a déclaré Lahcen Essaâdi, mentionnant le succès que connaissent à l’export les tapis marocains, ainsi que le zellige, dont les États-Unis sont les premiers importateurs.

Une visibilité mondiale pour l’artisanat marocain

La convention porte également sur la création de deux plateformes numériques. «Il s’agit d’abord de la plateforme “Tijara”, qui recourt à l’intelligence artificielle et qui permettra aux acteurs du secteur d’obtenir les informations nécessaires sur les marchés internationaux et les procédures administratives liées à l’accès à ces marchés», détaille Omar Hjira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur.

La seconde plateforme, baptisée «Trade.ma», «va renforcer la présence des produits de l’artisanat marocain sur les plateformes internationales de e-commerce», précise-t-il, ajoutant que «l’objectif de toutes ces démarches est de stimuler les exportations du secteur et de soutenir les entreprises et les coopératives pour qu’elles obtiennent une visibilité mondiale pour leurs produits».

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Un budget de 715 millions de dirhams: Fès met le paquet sur l’artisanat

La région Fès-Meknès investit plus de 715 millions de dirhams pour dynamiser son secteur de l’artisanat à travers 23 projets structurants. L’objectif est de moderniser les infrastructures, préserver les métiers traditionnels et promouvoir l’économie sociale et solidaire. Cet article est une revue de presse tirée du magazine Challenge.

Dans le cadre du Programme de développement régional (PDR) 2022-2027, une enveloppe budgétaire de plus de 715 millions de dirhams a été allouée au secteur de l’artisanat dans la région de Fès-Meknès.

Cette initiative, indique le magazine Challenge, vise à renforcer l’infrastructure artisanale, préserver les métiers traditionnels, et stimuler l’économie sociale et solidaire.

Selon la direction régionale de l’artisanat à Fès, 23 projets ont été retenus.

Douze d’entre eux ont été approuvés lors de la première phase, mobilisant environ 399 millions de dirhams, tandis que les onze restants, validés lors de la seconde phase, bénéficieront d’un financement de près de 316,2 millions de dirhams.

Ces projets couvrent un large éventail d’initiatives structurantes, allant de la formation professionnelle à la création d’espaces commerciaux, en passant par la modernisation d’infrastructures artisanales traditionnelles.

Parmi les projets phares, figure la création d’une foire permanente de l’artisanat à Fès (50 millions de dirhams), destinée à offrir une vitrine continue pour les produits locaux, ainsi que la mise en place d’une zone d’activités artisanales à Ain Bida (30 millions de dirhams).

Autre projet majeur: la construction de l’École nationale des arts traditionnels à Fès (96 millions de dirhams), qui devrait devenir un centre de référence pour la transmission des savoir-faire ancestraux.

À cela, s’ajoute la deuxième tranche de l’extension de l’Institut Spécialisé des Arts Traditionnels (ISAT) à Fès (21 millions de dirhams), ainsi que la finalisation des travaux de la tannerie traditionnelle complémentaire d’Aïn Nokbi (3,5 millions de dirhams).

La stratégie régionale entend également étendre son impact au-delà de la capitale spirituelle du Royaume. À Meknès, la réhabilitation du complexe artisanal absorbe 20 millions de dirhams, tandis qu’à Sefrou, la deuxième tranche du complexe artisanal sera lancée pour 6 millions de dirhams. Un nouveau complexe artisanal verra aussi le jour à Boulemane pour un montant de 5 millions de dirhams.

Un projet d’envergure de 107,5 millions de dirhams prévoit la mise en place, en première phase, de zones d’activités artisanales spécialisées dans les métiers liés à l’automobile à Fès, Meknès, Ifrane et Boulemane.

Le programme ne se limite pas aux infrastructures. Il met aussi l’accent sur la valorisation de la marque artisanale régionale et le renforcement de l’économie sociale et solidaire. Un projet intégré de promotion de cette économie mobilisera 48 millions de dirhams, accompagné d’un programme de soutien de 8 millions de dirhams.

Un budget de 4 millions de dirhams est également dédié à la mise en place d’un certificat collectif d’authenticité pour garantir l’origine et la qualité des produits.

Dans une optique de durabilité, plusieurs actions visent à moderniser les pratiques artisanales, notamment par l’introduction de fours à gaz pour réduire l’impact environnemental des secteurs de la poterie et de la chaux (108,6 millions de dirhams).

La préservation des savoir-faire en voie de disparition est également au cœur du programme, à travers l’initiative «Trésors artisanaux marocains», qui ambitionne de sauvegarder des métiers menacés.

La région entend également créer des espaces dédiés à la commercialisation des produits issus de l’économie sociale, former les jeunes aux métiers de la joaillerie et du verre, et soutenir la formation continue dans l’ensemble du secteur.

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Ce que pèse l’artisanat dans l’économie marocaine

Revue de presseLe secteur de l’artisanat au Maroc génère 140 milliards de dirhams par an et contribue à 7% du PIB. La région Fès-Meknès joue un rôle clé avec 144.000 artisans et 10,6 milliards de dirhams de chiffre d’affaires. L’État mise sur la modernisation et la valorisation des artisans pour renforcer les exportations et la compétitivité. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.

Le secteur de l’artisanat joue un rôle clé dans l’économie nationale, générant un chiffre d’affaires annuel estimé à 140 milliards de dirhams et contribuant à hauteur de 7% au produit intérieur brut (PIB). C’est ce qu’indique le magazine Challenge, citant Lahcen Saâdi, secrétaire d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire. Les chiffres qu’il a récemment révélés mettent en lumière l’importance de ce secteur. L’artisanat de production représente à lui seul 96,3 milliards de dirhams de chiffre d’affaires, tandis que l’artisanat de services génère 43,7 milliards de dirhams, lit-on.

Citant Abderrahim Belkhayat, directeur régional de l’artisanat à Fès, le magazine hebdomadaire souligne que le Maroc compte aujourd’hui 275.000 unités artisanales et 2.063 entreprises évoluant dans ce secteur. En matière d’exportation, l’artisanat marocain a enregistré une progression notable, atteignant 1,11 milliard de dirhams en 2024, soit une hausse de 3% par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, 251 artisans ont obtenu des labels de qualité, confirmant l’excellence du savoir-faire marocain.

La région de Fès-Meknès s’impose comme un véritable moteur du secteur avec plus de 144.000 artisans spécialisés. Avec 44.000 unités de production, soit 16% du total national, la région affiche un chiffre d’affaires de 10,6 milliards de dirhams, représentant près de 11% du chiffre d’affaires national du secteur.

Sur le plan des exportations, la région a généré 143 millions de dirhams en 2024. Elle se distingue aussi par ses 641 artisans labellisés (25% du total national) et ses 525 entreprises artisanales (23% des entreprises du secteur à l’échelle nationale).

Le secrétaire d’État Lahcen Saâdi a profité de sa visite pour constater de près les efforts de modernisation du secteur. À Fès, il s’est rendu au complexe de l’artisanat, récemment restauré pour améliorer les conditions de travail des artisans. Son programme comprenait également des visites dans la médina, des centres de formation, des entreprises artisanales et des complexes d’économie sociale et solidaire. L’avenir du secteur repose désormais sur l’accompagnement des artisans, la promotion des labels de qualité et le renforcement des circuits d’exportation, confirmant ainsi le rôle stratégique de l’artisanat dans l’économie marocaine.

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Le Salon d’artisanat et des produits du terroir ouvre ses portes à Fnideq

Fnideq – Le Salon d’artisanat et des produits du terroir a ouvert ses portes, mardi à Fnideq, dans le cadre des efforts visant à renforcer l’autonomisation économique des femmes et à mettre en valeur le patrimoine local au niveau de la préfecture de M’diq-Fnideq.

La cérémonie d’ouverture du Salon, organisé par l’Association de l’Union nationale des femmes du Maroc (UNFM), section de M’diq-Fnideq, sous le signe “L’autonomisation économique des femmes et des filles, levier de contribution au développement”, s’est déroulée en présence notamment de la vice-présidente de l’UNFM, Amina Oufroukhi, et du secrétaire général de la préfecture de M’diq-Fnideq, Abdelhamid Chakroun, ainsi que de plusieurs acteurs associatifs et économiques.

Organisé avec le soutien de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le Salon vise à mettre en avant la richesse du patrimoine local, notamment en termes de produits du terroir et d’artisanat, en plus de renforcer l’économie sociale et solidaire, considérée comme levier de développement économique local.

Le Salon, qui se poursuivra jusqu’au 10 mars, comprend 20 stands dédiés aux coopératives féminines, notamment celles spécialisées dans le tissage, la broderie, la couture traditionnelle, les produits du terroir et les produits cosmétiques extraits de plantes aromatiques et médicinales.

La tenue de cet événement coïncide avec l’ouverture du Salon de la solidarité “Jabaliat” à Fnideq, considéré comme plateforme innovante d’exposition permanente des produits du terroir des coopératives et des auto-entrepreneurs oeuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, et de valorisation du capital immatériel aux niveaux local, régional et national.

Cet événement s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des projets du programme « Amélioration du revenu et inclusion économique des jeunes » de l’INDH, notamment l’axe relatif au soutien à l’économie sociale et solidaire.

Il est à rappeler que plusieurs projets visant à promouvoir l’économie sociale et solidaire ont été financés, dans ce sens, au niveau de la préfecture de M’diq-Fnideq, dont le Salon de la solidarité “Jabaliat” à Fnideq, en plus de 13 autres projets au profit de coopératives, ayant permis la création de plus de 100 emplois.

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Rabat : lancement de la 3ème édition du programme “Trésors des Arts traditionnels marocains”

La 3ème édition du programme “Trésors des Arts traditionnels marocains” a été lancée, jeudi à Rabat, lors d’une réunion du comité de pilotage dudit programme, tenue sous la présidence du secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Lahcen Essaadi.

A cette occasion, M. Essaadi a souligné que ce programme s’inscrit dans le cadre de la stratégie du secrétariat d’Etat visant à préserver les métiers de l’artisanat national menacés de disparition, en partenariat avec l’UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization – Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), indiquant que le Maroc regorge de trésors artisanaux nécessitant des efforts considérables pour leur préservation.

Il a également précisé que le programme “Trésors des Arts traditionnels marocains” a permis d’identifier 17 artisans porteurs du patrimoine national, qui ont assuré la formation de plus de 150 jeunes dans des métiers de l’artisanat menacés de disparition.

En outre, le secrétaire d’Etat a fait savoir que cette réunion, qui intervient suite aux deux premières éditions réussies de ce “programme inédit”, vise à définir les contours de la troisième édition qui s’ouvrira à d’autres métiers en vue de les protéger de la disparition.

L’édition 2025-2026, a-t-il soutenu, sera couronnée de succès et donnera une nouvelle impulsion à cette dynamique de sauvegarde de l’artisanat national.

Pour sa part, le directeur du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, Eric Falt, a salué, dans une déclaration à la MAP, les “résultats significatifs” obtenus jusqu’à présent par le programme “Trésors des Arts traditionnels marocains”, faisant part de la fierté de l’UNESCO de contribuer à ce projet unique en son genre.

Ledit projet, a-t-il ajouté, poursuivra son avancement avec la même dynamique, précisant que, dans le cadre de cette troisième édition, dix nouveaux métiers de l’artisanat seront sélectionnés pour former une nouvelle promotion de 100 jeunes.

Mis en place par le secrétariat d’Etat chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, en partenariat avec l’UNESCO, le programme “Trésors des Arts traditionnels marocains” a pour but de préserver les savoir-faire et les compétences liés aux métiers de l’artisanat menacés de disparition.

Il repose sur trois axes principaux à savoir, “la documentation à travers la transcription des métiers”, “la transmission des savoir-faire à travers la formation” et “la promotion de l’artisanat marocain et la valorisation de l’Humain”.